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Signal vidéo

 

Onde porteuse d'un "canal TV"

 

Onde d'une émission radiodiffusée

 

Schéma de synthèse

 

Bibliographie

                                      

                                      I. Le signal vidéo

 

                                                                         

                       Sa composition, sa transformation en informations électriques.

 

 

1.     Notions de bases.

 

              Avant de commencer, il faut savoir que l’information vidéo est transportée par un signal codé et modulé (le son est aussi modulé dans la     même onde porteuse, mais nous ne verrons ici uniquement la partie relative à l’image). Le signal modulé est partagé entre deux types d’informations :

-         le signal vidéo, à proprement parlé que nous allons étudié.

-         des informations de services, que nous évoquerons plus tard.

 

              Le signal vidéo décompose l’image en plusieurs informations, en plusieurs couches :

-         Les informations de luminances (informations relatives à la variation de la luminosité, et de niveaux de gris pour les téléviseurs noir et blanc).

-         Les informations de chrominances (relatives à la variation des couleurs dans une image.

 

              Mais ce codage ne pourrait fonctionner s’il n’existait des normes qui permettent aux téléviseur de communique avec les émetteurs de programmes et les émetteurs d’être compris par les téléviseurs.

 

              Lorsqu’il s’agit de transporter les informations par ondes hertziennes, on utilise des signaux composites. Là aussi il existe plusieurs normes :

-    Composite CVBS (Color Video Blanking Synchro) qui ne sépare pas les signaux de luminances et de chrominances.

-    Composite Y/C qui envoie les informations de luminances et de chrominances séparément.

 

              Seulement la luminance elle-même est soumise à un système de norme (vestige des émissions en noir et blanc), comme le montre ce tableau récapitulatif (on s’aperçoit que la date de suppression des normes A et E correspondent avec la fin de la diffusion en noir et blanc).

            Pour une totale harmonisation, on a aussi adopté des normes pour coder la chrominance (couleurs) :

-         SECAM (Séquentiel Couleur A Mémoire) code la chrominance pour la France

-         La norme PAL a été adoptée en Europe

-         Le NTSC (National Television Standard Committee) est la norme en Amérique du nord, et en Asie.

 

              Il est à noter que aujourd’hui les téléviseurs sont compatibles avec ces différentes normes (notamment entre PAL et SECAM).

 

2.     L’image contenue et codifiée par le signal vidéo

 

              Pb : Comment les informations (luminances, chrominances et services) sont-elles transportées pour le signal vidéo ?

 

              On a vu en introduction que le  signal été émis au moyen d’ondes électromagnétiques modulée,  qui contiennent les informations nécessaires à la synthèse de l’image.

              Arrivé à l’antenne, le courant est débarrassé de l’onde porteuse par le tuner, c’est donc le premier module de la chaîne :

Le tuner sélectionne les informations correspondant aux programmes télévisés diffusés en même temps. A sa sortie on obtient  un signal électrique a fréquence intermédiaire.

 

              Second module : l’amplificateur Fi image (voir schéma). C’est dans cette partie que le signal électrique est analysé et ou s’opère la séparation de la luminance et la chrominance. On obtient donc un signal vidéo composite débarrassé de son onde porteuse, constitué de des informations fondamentales pour l’image.

              En ce qui concerne l’extraction du son, il subit les même opérations de démodulation mais est directement envoyé vers le FI son puis vers les haut-parleurs.

 

              Remarque : si le signal est capté a partir d’une source analogique ou numérique (magnétoscope, dvd …) le signale est déjà décomposé ces étapes préliminaires.

 

              Nous remarquons donc que le signale est composé de deux informations importantes : luminance et la chrominance. Nous allons donc décomposer chacun de ces signaux.

 

 

1.1     la luminance

 

              La luminance contient les informations de variation d’éclairement des différents point (pixels) de chaques lignes (trames).

Théoriquement : plus le niveaux de blanc est fort, correspondant à un objet claire, plus le niveau du signal augmente et inversement moins le niveau est fort plus le signal diminue.

 

                      

 

              Remarque : le niveau le plus bas ne correspond pas forcement au noir. En effet entre 0 et 30% de l’amplitude maximale est consacrée a l’envoie des informations de services (télétexte, programme télé…)

 

 

 

 

 

 

              On notera que en se concerne le SECAM, la modulation est négative. De ce fait le noir correspond au niveau le plus haut et le blanc au niveau le plus bas.

 

 

 

 

 

 

 

             Exemple : analyse de la luminance d’une image

 

 

              L’image à analyser est découpée en trames.

Sur cette image on voit l’analyse du signal de la luminance sur la trame A-G.

On s’aperçoit que la fréquence de ce signal est constamment variable :

-         fréquence nulle : partie de l’image à analyser es une surface de  brillance uniforme, qui se traduit par une tension continue)

-         fréquence maximale  : la brillance est différente et varie (comme sur l’exemple du damier).

 

 

 

 

 

A droite : le signal correspondant à une ligne de ce damier (fréquence maximale du signal)

            Sachant qu’à chaque période on commande 2 pixels, et qu’une ligne est parcourue en 64µs, la période la plus petite possible est de :

T = 64 / (833/2) = 0,154µs
F = 1 / T = 1 / 0,154 = 6,5.106 Hz

        Avec le standard 625 lignes, la fréquence maximale à transmettre est de 6MHz. Cela signifie que la fréquence du signal pourra varier, mais sans dépasser la valeur de 6MHz.

 

 

1.2    La chrominance

 

              La chrominance est la partie du signal vidéo qui contient les informations de couleur (correspondant au signal C du composite)

 

a.   La synthèse des couleurs, L’analyse trichrome

  

              La trichromie est une propriété de la rétine exploitée tant en cinéma qu’en télévision. La colorimétrie en donne les lois physiques linéaires. Trois lumières dites primaires (rouge, vert, bleu) réalisent la synthèse additive à la réception et imposent les règles de formation de trois signaux vidéo de commande indépendants. Celles-ci sont formées simultanément sur trois analyseurs et l’éclairement pondéré est traduit en signal. Ce signal est ensuite transmis aux canons à étrons.

 

              Les signaux primaires ne sont égaux en amplitude que pour la couleur blanche de référence et représentent théoriquement les composantes trichromatiques du système colorimétrique utilisé. Ils sont ensuite « corrigés en gamma » pour compenser la réponse non linéaire du récepteur.

 

 

                           

Cette applet permet de voir comment se réalise la synthèse soustractive des couleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

b.      La composition du signal vidéo

 

              On peut donc voir qu’avec seulement trois couleurs primaires il est possible de reconstituer n’importe quelle autre couleur.

Seulement il y a un problème : le signal ainsi obtenue est trop important pour être diffusée sur la bande passant maximale réservée pour la vidéo (6MHz).

 

              De plus la télévision diffusée par onde hertziennes exige que les récepteurs en noir et blanc acceptent les émissions en couleurs et que, réciproquement, les récepteurs en couleurs acceptent les émissions en noir et blanc : c’est la compatibilité. Elle est obtenue en émettant dans tous les cas un signal « noir et blanc » EHY traduisant la luminance de l’objet. Les trois signaux primaires de la couleur : EHR (rouge), EHV (vert) et EHB (bleu), forment ce signal par la combinaison :

              Ceci afin de réduire la l’importance du signal vidéo en incluant les information de chrominance dans le signal de luminance. Les téléviseurs noirs et blancs croient ainsi recevoir uniquement des informations de luminances et ne sont donc pas perturbés.

 

 

 

c.    extraction de la chrominance

 

              Vision globale d’un signal vidéo

 

 

              Nous venons de voir que le signal de variation des couleurs été contenue dans le signal de luminance. Il y a plusieurs façons de représenter le signal complexe vidéo :

-         en montrant la variation de son amplitude dans le temps

-         en montrant l’ensembles des fréquences qui compose en fonction du temps

 

 

 

              L’extraction de la chrominance est assez complexe, il faut seulement savoir qu’elle est contenue dans le spectre de la luminance.

 

 

             

              Nous nous contiendrons à ce schéma récapitulatif :

 

 

              Mais il ne faut pas oublier que le signal de chrominance a été atténué pour ne pas perturber les téléviseurs noir et blanc, c’est pourquoi il faut augmenter l’amplitude du signal pour obtenir les couleurs d’origines.

 

 

 

d.      Transmission séquentielle

 

              Malgré l’intégration du signal de chrominance dans celui de luminance, le signal est trop important pour être envoyé sur les ondes. On imagina alors de transmettre les signaux de couleurs non pas en même temps mais de façon séquentiel.

Pour cela, nous rappelons l’équation qui lie les trois couleurs primaires :

 

            

 

 

 

 

 

              La première ligne correspond au signal R (rouge)-Y (luminance) et la seconde a B-Y

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              Les couleurs choisies pour la transmission étant le rouge et le bleu, le vert risque de se dégrader durant la transmission des couleurs. Les information relatives aux deux couleurs sont stockée dans une ligne de retard qui équivaut a une trame soit 64 μs.

 

 

 

 

 

 

 

                Grâce à ces information il nous est passible de calculer les trois couleurs primaire (vert compris) et ainsi toutes les couleur du spectre visible :

 

                Le matriçage du vert :

Il va nous être possible de recalculer la fréquence du signal codant le vert grâce l’équation

D’autre part nous avons : 0,30+0 ,59+0,11=1

Nous avons l’équation : Y=0,30R+0,59V+0,11B  (1)

Nous pouvons donc écrire : Y = (0,30 + 0,59 + 0,11) .Y
ou                                       Y = 0,30 Y + 0,59 Y + 0,11 Y (2)

Soustrayons l’équation (2) de l’équation (1) :

Y = 0,30 R + 0,59 V + 0,11 B
    Y = - (0,30 Y + 0,59 Y + 0,11 Y)
0 = (0,30 R - 0,30 Y) + (0,59 V - 0,59 Y) + (0,11 B - 0,11 Y)

Mettons les coefficients en facteur !

0 = 0,30 (R - Y) + 0,59 (V - Y) + 0,11 (B - Y)
0,59 (V - Y) = - 0,30 (R - Y) - 0,11 (B - Y)
V - Y = - 0,30/ 0,59 (R - Y) - 0,11/0,59 (B - Y)
V - Y = - 0,51 (R - Y) - 0,19 (B - Y)

- (V - Y) = 0,51 (R - Y) + 0,19 (B - Y)

 

            Interprétation du résultat : pour obtenir le signal V-Y il faut additionner les signaux rouge (R-Y) avec pour coefficient 0,51 et le bleu (B-Y)  avec pour coefficient 0,19.

            Nous avons donc nos trois couleur primaires et de ce fait trois signaux : R-Y, B-Y et V-Y

La luminance (Y) est ensuite filtrée et on obtient :

(R-Y)+Y=R

(V-Y)+Y=V

(B-Y)+Y=B

 

 

            Les signaux vidéo sont enfin amplifié et envoyés aux Wehnelts, à l’entre du tube cathodique